
The Maritime Hotel (363 West 16th Street)
Stratégiquement placé, sa situation permet de profiter du charme de Chelsea et ses galeries d'art, du très en vogue Meatpacking (shopping, restos et bars) puis de flâner dans le "so cute" West Village.
La déco d'inspiration " croisière" des chambres est plutôt réussie même si l'espace demeure restreint. Le lobby est très accueillant et l'hôtel propose 2 restaurants et plusieurs bars joliment fréquentés.
Coffee Break
Café Sabarsky (1048 Fifth av. at 86th Street)
Prétextez une visite à la Neue Gallery, au demeurant formidable vitrine de l'art austro-germanique du début du XXème siècle (Klimt et Klee notamment sont exposés), pour profiter de l'atmosphère "brasserie XIXème" et vous délecter des patisseries (apfelstrudel à tomber), chocolats ou cafés d'inspiration viennoise.
Peter Luger (178 Broadway, Brooklyn)
Craftsteak (85 Tenth av.)
Au sortir d'un déjeuner chez Peter Luger, invariablement élu chaque année meilleur steakhouse de la ville (ce qui a transformé cette institution de Brooklyn en attraction pour touristes du monde entier), nous étions prêts à joindre nos voix au jury... C'était sans compter sur un mémorable Ribeye grass-fed beef au Craftsteak de Tom Colicchio: toute la saveur et le caractère d'une viande nourrie d'herbe fraîche et de grands espaces (ajoutez une purée du tonnerre pour accompagner et un amour de tarte chocolat et noisette pour finir)... un grand moment pour carnivore. Le meilleur steakhouse de NYC se trouve désormais downtown !
Pasta bling-bling
Del Posto (85 Tenth av.)
Bienvenue au sein du navire amiral de la flotte de restaurants new-yorkais de Mario Battali, ou la superproduction d’un tycoon de la restauration.
Côté cuisine c’est aussi un blockbuster de cuisine italienne scénarisé façon hollywood : des cuissons au millimètre, des produits au top et une mise en scène au cordeau : parfaits légumes d'automne snackés, noisettes et truffes; superbes capellacci à la citrouille, lait d'amande, truffe noire et sauge séchée; une côte de veau d'anthologie (salsifis grillés,chou noir, porcini rôti et réduction de Barolo) et un happy end de dolci.
Blockbuster qui cartonne donc.
Blockbuster qui cartonne donc.
Allen & Delancey (115 Allen Street)
En plein cœur de Lower East Side, le quartier qui monte (le nouveau Meatpacking ?), Allen & Delancey s’impose comme l’adresse idéale pour un rendez-vous galant ambiance brique et boiseries. La cuisine se met gentiment au diapason (on vous recommande les cocktails pour commencer, ils sont fameux) : radichio Trevisano croquants, surprenante saucisse et citron vert aux inspirations asiatiques (riz noir, bok choy…) et rafraîchissante banane Pavlova (crème de banane, fruit de la passion et noix de coco grillée) pour finir.
W-D 50 (50 Clinton Street)
Autant vous le dire d’emblée, on est carrément fan de Willy Dufresne, cuisinier rockeur aux faux airs de John Lennon débonnaire, chef d'orchestre d'un resto façon saloon revisité et qui vit sa cuisine comme une symphonie décoiffante et planante, d’une créativité sans filets mais toujours superbement maîtrisée.
En pratique, ça commence par une mélodie pop gentiment acidulée : cannelloni de sublimes crevettes, daikon qui croustille, notes mentholées rafraîchissantes et pétillante canneberge. Arrive ensuite le refrain qui repasse en boucle dans notre mémoire depuis : tendre émotion de saint-jacques grillées-pochées dans un bouillon à base d'aiguilles de pin et de brocoli chinois, les pétales de radis qui craquent et le zeste de pamplemousse qui qui swingue.
En pratique, ça commence par une mélodie pop gentiment acidulée : cannelloni de sublimes crevettes, daikon qui croustille, notes mentholées rafraîchissantes et pétillante canneberge. Arrive ensuite le refrain qui repasse en boucle dans notre mémoire depuis : tendre émotion de saint-jacques grillées-pochées dans un bouillon à base d'aiguilles de pin et de brocoli chinois, les pétales de radis qui craquent et le zeste de pamplemousse qui qui swingue.
En bonus track, il faut absolument qu’on vous parle de la longe de porc de notre voisin : viande d’une douceur à se damner, beignet à la purée de carvi croustifondant, poireaux caramélisé et une émulsion moutarde-noix de coco… énorme !
Pour conclure, une petite merveille de brioche caramélisée, délicate mélodie pop ou les dernières notes d’un album définitivement en front-row de notre hit-list.
Pour conclure, une petite merveille de brioche caramélisée, délicate mélodie pop ou les dernières notes d’un album définitivement en front-row de notre hit-list.
Jean-Georges (1 Central Park West)
Jean-Georges Vongerichten, king of NYC ? Definitely ! Son restaurant, salon chic pour beautiful people offre une vue panoramique sur Central Park et Columbus Circle. Mais il demeure avant tout l’un des meilleurs restaurants de la ville (3 macarons) et certainement le meilleur rapport qualité-prix pour une cuisine haute-couture d'une précision inouïe et d'une limpidité admirable.
Son menu d’hiver est une balade féerique à travers ce pays qui a définitivement adopté l’alsacien : somptueux caviar américain (sur lit d’œuf mollet et aneth), délicates saint-jacques crues de Nantucket Bay (jus de canneberge et wasabi), incroyable précision de la cuisson d’un maigre (juste rehaussé d’une purée de vitelote et piment noir de Poblano) ou d'un homard du Maine (marrons glacés, piment d'Espelette et beurre de cognac), et conclure, pour amateurs de gibier, sur un retour de chasse et une superbe viande de renne (déglacée au madeire, émulsion de fruits rouges, broccoli). Les douceurs finales parachèvent la revue. Des étoiles plein les yeux, New-York est à vos pieds ce soir...