vendredi 11 décembre 2009

NEW-YORK 2009

Sleeping
The Maritime Hotel (363 West 16th Street)
Stratégiquement placé, sa situation permet de profiter du charme de Chelsea et ses galeries d'art, du très en vogue Meatpacking (shopping, restos et bars) puis de flâner dans le "so cute" West Village.
La déco d'inspiration " croisière" des chambres est plutôt réussie même si l'espace demeure restreint. Le lobby est très accueillant et l'hôtel propose 2 restaurants et plusieurs bars joliment fréquentés.

Coffee Break
Café Sabarsky (1048 Fifth av. at 86th Street)
Prétextez une visite à la Neue Gallery, au demeurant formidable vitrine de l'art austro-germanique du début du XXème siècle (Klimt et Klee notamment sont exposés), pour profiter de l'atmosphère "brasserie XIXème" et vous délecter des patisseries (apfelstrudel à tomber), chocolats ou cafés d'inspiration viennoise.

Steakhouse
Peter Luger (178 Broadway, Brooklyn)
Craftsteak (85 Tenth av.)
Au sortir d'un déjeuner chez Peter Luger, invariablement élu chaque année meilleur steakhouse de la ville (ce qui a transformé cette institution de Brooklyn en attraction pour touristes du monde entier), nous étions prêts à joindre nos voix au jury... C'était sans compter sur un mémorable Ribeye grass-fed beef au Craftsteak de Tom Colicchio: toute la saveur et le caractère d'une viande nourrie d'herbe fraîche et de grands espaces (ajoutez une purée du tonnerre pour accompagner et un amour de tarte chocolat et noisette pour finir)... un grand moment pour carnivore. Le meilleur steakhouse de NYC se trouve désormais downtown !

Pasta bling-bling
Del Posto (85 Tenth av.)
Bienvenue au sein du navire amiral de la flotte de restaurants new-yorkais de Mario Battali, ou la superproduction d’un tycoon de la restauration.
Côté cuisine c’est aussi un blockbuster de cuisine italienne scénarisé façon hollywood : des cuissons au millimètre, des produits au top et une mise en scène au cordeau : parfaits légumes d'automne snackés, noisettes et truffes; superbes capellacci à la citrouille, lait d'amande, truffe noire et sauge séchée; une côte de veau d'anthologie (salsifis grillés,chou noir, porcini rôti et réduction de Barolo) et un happy end de dolci.
Blockbuster qui cartonne donc.

Dating
Allen & Delancey (115 Allen Street)
En plein cœur de Lower East Side, le quartier qui monte (le nouveau Meatpacking ?), Allen & Delancey s’impose comme l’adresse idéale pour un rendez-vous galant ambiance brique et boiseries. La cuisine se met gentiment au diapason (on vous recommande les cocktails pour commencer, ils sont fameux) : radichio Trevisano croquants, surprenante saucisse et citron vert aux inspirations asiatiques (riz noir, bok choy…) et rafraîchissante banane Pavlova (crème de banane, fruit de la passion et noix de coco grillée) pour finir.

Rock DJ
W-D 50 (50 Clinton Street)
Autant vous le dire d’emblée, on est carrément fan de Willy Dufresne, cuisinier rockeur aux faux airs de John Lennon débonnaire, chef d'orchestre d'un resto façon saloon revisité et qui vit sa cuisine comme une symphonie décoiffante et planante, d’une créativité sans filets mais toujours superbement maîtrisée.
En pratique, ça commence par une mélodie pop gentiment acidulée : cannelloni de sublimes crevettes, daikon qui croustille, notes mentholées rafraîchissantes et pétillante canneberge. Arrive ensuite le refrain qui repasse en boucle dans notre mémoire depuis : tendre émotion de saint-jacques grillées-pochées dans un bouillon à base d'aiguilles de pin et de brocoli chinois, les pétales de radis qui craquent et le zeste de pamplemousse qui qui swingue.
En bonus track, il faut absolument qu’on vous parle de la longe de porc de notre voisin : viande d’une douceur à se damner, beignet à la purée de carvi croustifondant, poireaux caramélisé et une émulsion moutarde-noix de coco… énorme !
Pour conclure, une petite merveille de brioche caramélisée, délicate mélodie pop ou les dernières notes d’un album définitivement en front-row de notre hit-list.

New-York, New-York !
Jean-Georges (1 Central Park West)
Jean-Georges Vongerichten, king of NYC ? Definitely ! Son restaurant, salon chic pour beautiful people offre une vue panoramique sur Central Park et Columbus Circle. Mais il demeure avant tout l’un des meilleurs restaurants de la ville (3 macarons) et certainement le meilleur rapport qualité-prix pour une cuisine haute-couture d'une précision inouïe et d'une limpidité admirable.
Son menu d’hiver est une balade féerique à travers ce pays qui a définitivement adopté l’alsacien : somptueux caviar américain (sur lit d’œuf mollet et aneth), délicates saint-jacques crues de Nantucket Bay (jus de canneberge et wasabi), incroyable précision de la cuisson d’un maigre (juste rehaussé d’une purée de vitelote et piment noir de Poblano) ou d'un homard du Maine (marrons glacés, piment d'Espelette et beurre de cognac), et conclure, pour amateurs de gibier, sur un retour de chasse et une superbe viande de renne (déglacée au madeire, émulsion de fruits rouges, broccoli). Les douceurs finales parachèvent la revue. Des étoiles plein les yeux, New-York est à vos pieds ce soir...

mardi 24 novembre 2009

La Falaise

Cahuzac sur Vère (81)
Genre : atelier d'artiste
Prix : menus de 19€ à 56€

Au détour d'une parcelle de vigne du gaillacois, un restaurant de bord de route qui ne paie pas de mine (une grande maison sans charme des années 70)... l'accueil est austère et quel casse-tête pour se décider puisque toute la table doit choisir le même menu : de quoi tout bonnement repartir en courant !!!
Timidement le service s'en excuse : pour délivrer au mieux sa prestation, le chef doit maîtriser sa partition... On devine sans peine le caractère tourmenté du propriétaire des lieux !
Puis doucement, les amuses-bouches commencent à titiller notre intérêt avant que l'entrée ne nous voie carrément enthousiastes : ascetique foie gras poché dans un fumet au rau ram qui vient délicatement booster l'ambiance, rutabagas et pak choy complétant ce tableau d'ici et là-bas.
Composition suivante : filet de rouget grillé à la perfection rehaussé de citron confit, douceur de butternut sur courge spaghetti contrebalancée fort à propos par la légère amertume d'un bouquet de cresson tout frais cueilli.
La cuisine de Guillaume Salvan pourra en dérouter certains par son minimalisme voire son aridité mais elle se révèle formidablement cohérente et parfois ébouriffante de maîtrise et de technique.
Une vraie révélation !

mardi 17 novembre 2009

Le Boulingrin

Reims (51)
Genre : brasserie juste comme il faut
Prix : formules 18-28€, 30-50€ à la carte

Je ne sais pas vous mais nous on est fan de cette atmosphère "grande brasserie à papa" : un décorum banquettes flamboyantes et zinc rutilant, de l'animation en costume-cravate et un service le petit doigt sur la couture du pantalon dirigé par un chef de salle un rien paternaliste pour finalement se sentir comme à la maison.
Alors on s'encanaille avec des harengs pommes à l'huile et un Chiroubles pour commencer... et on se ressert ! C'est ensuite un plaisir immuable de retrouver la "fameuse" andouillette AAAAA et ses pommes frites maison comme un vieil ami à qui l'on rend visite à chaque fois qu'on est de passage dans le coin.
Pour prolonger ces petits moments de plénitude, les desserts sont classiques mais de bonne facture (tarte fine aux pommes, tarte au citron, profiteroles au caramel au beurre salé...).
C'est quand notre prochain séjour en Champagne ?

jeudi 12 novembre 2009

Chez Alphonse

Limoges (87)
Genre : rétro-bistro
Prix : 25-35€ à la carte

Chez Alphonse ou l'étape limousine telle qu'on l'avait rêvée, image d'Epinal du bistrot d'antan : zinc, banquettes et nappes à carreaux.
Derrière les halles, les produits de nos campagnes n'ont qu'une rue à traverser pour défiler en beauté : tripes, crépinette de pied de cochon, croustillant de tête et longe de veau, morue à la limousine...
Sans chichis et en toute générosité la terrine de cochon se partage à la bonne franquette et ça tombe bien parce que comme on dit ici, elle est à se taper le cul par terre !
A peine le temps de s'éclaircir le gosier d'un Brouilly de derrière les fagots que déboule une merveille de côte de veau (600g au garrot) et son onctueuse purée maison.
Réjouissez-vous s'ilvous reste encore un peu de place... à elle seule, l''île flottante vaut le détour !

mercredi 30 septembre 2009

Le Cinquième Péché

Samedi 5 septembre, dîner
Le Cinquième Péché (Collioure, 66)
Avec qui : amours
Menus : 37€-50€

Collioure : ses anchois, sa sardane, son incessant ballet de cars de touristes et...la cuisine de Masashi Iijima, ébouriffant mix d'ici (le Roussillon) et là-bas (le Japon).
La base de cette cuisine c'est d'abord l'extrême attention portée au produit : pour commencer, des brochettes d'un somptueux saumon juste découpé façon Soleil-Levant et discrètement assaisonné genre bonbons pour une dinette sur le pouce.
Ensuite, place à la technique et au talent de Masashi Iijima (école Michel Bras) pour une ventrêche de bonite et foie gras poêlé d'anthologie : un poisson éclatant de fraîcheur et de finesse et l'ultra-précision de la cuisson du foie, révélant délicatement de subtiles notes confites voire fumées.
Non, ce n'est pas le mont Fuji mais toujours le Canigou que vous apercevez...

lundi 28 septembre 2009

O Bontemps

Vendredi 4 septembre 2009, déjeuner
O Bontemps (Magalas, 34)
Menus : 30€ - 65€
Avec qui : amours, amis

Après avoir sorti le microcosme gastronomique régional de sa torpeur avec son ex-compère Fabien Lefebvre à Beziers (l'Octopus), Olivier Bontemps a choisi, au milieu des vignes languedociennes, le petit village de Magalas pour laisser libre cours à son énergie et sa générosité.
Et l'on sent Olivier comme un poisson dans l'eau, (enfin?) chez lui, au four et au moulin (en salle et en cuisine) pour faire vivre et partager sa passion.
S'inspirant de l'esprit du lieu (l'ancienne boucherie du village), la cuisine s'est délestée des flonflons et oripeaux de nos cantines branchouilles pour s'évertuer à retrouver la quintessence des produits : douceur craquante d'une compotée d'aubergines, oignons confits et chips de potimarron; crousti-fondante poitrine de cochon à se damner et pour finir gaufre tiède (un poil trop cuite cependant) aux fruits rouges mélancoliquement évocatrice de goûters d'enfance...
Promis on reviendra parce qu'en plus la cave est pleine de promesses et nous n'avons pas pu tout goûter !

lundi 27 juillet 2009

Le Nez Rouge

Samedi 18 juillet 2009, dîner
Le Nez Rouge, Toulouse (31)
Carte: 30€ env.
Avec qui: amours, amis

Il arrive parfois d'avoir une envie de restaurant pour...boire.
Direction le Nez-Rouge, ambiance colombages à l'exterieur et bistrot-cave à vin joliment au goût du jour à l'intérieur.
Et quelle cave! Evidemment, Sud-Ouest, Languedoc et Roussillon dans toute leur splendeur (Senat, Gauby, Plageoles ou Le Bihan entre autres) mais également d'autres trésors (la vallée du Rhône en pleine forme) à dénicher aux quatre coins de la salle.
Ce jour-là, nous avons fait plus ample connaissance avec le Ginglet, Arbois-Pupillin de Philippe Bornard (un de nos vignerons coup de coeur du moment), un élégant et subtil trousseau éclatant de fruit et de fraîcheur. Une petite merveille!
Et quand la cuisine se met tranquillement au diapason (terrine de joue de boeuf au poil, savoureux hamburger d'agneau-coriandre-aubergine à la crème de yaourt au citron et rafraichissante soupe de pêche pour finir), on se dit qu'on a passé un sacré bon moment d'autant que l'accueil fut au top.

jeudi 9 juillet 2009

Le Bistrot des Saveurs

Mardi 8 juillet 2009, dîner
Le Bistrot des Saveurs, Castres (81)
Menu : 25€ - 35€ - 55€
Avec qui : amours, amis

Nous avions quitté un Simon Scott maître de son art (récompensé par un macaron) dans sa charmante et bucolique maison à la campagne de Saint-Avit. Le revoilà nouvellement et confortablement installé, genre néo-bistrot avec vue en 16/9ème sur THE kitchen au coeur de Castres.
On retrouve avec plaisir la subtilité et l'épure de sa cuisine (St-Jacques juste marinées à la reine des prés et écume de poivron rouge), ainsi que son talent pour bousculer les monuments locaux (une douceur de foie gras, glace au pain d'épice sur spéculoos, réduction de banyuls).
On pourra pardonner la cuisson du boeuf, même cuit à basse température, accompagné de fort à propos navets en robe des champs et champignons (mais on cherche toujours la polenta annoncée!).
La conclusion croquante, fraîche et acidulée (millefeuille très fin aux abricots de Pézenas avec son sorbet) nous incitera à revenir rendre visite à Simon qui est en train de prendre lentement mais surement ses marques.
Ca promet !

vendredi 3 juillet 2009

Corse

Le Rouf
Samedi 27 juin 2009, dîner
Ste-Lucie de Porto Vecchio (Corse)
Carte : 75€
Avec qui : amours

La terrasse qui surplombe la plage de Pinarellu (jolie baie et bateaux alanguis en toile de fond) apparaît "so romantic" au coucher du soleil dans une ambiance "bains de mer" chic délicieusement rétro.
L'accueil (indéfectible hospitalité corse et service impeccable) et la cuisine se mettent au diapason pour votre plus grande joie.
Ici le poisson est cuisiné sans fioritures, dans toute sa splendeur : une merveille de chapon juste grillé, un trait d'huile d'olive, pommes de terre et tomates caramélisées et citron confit.
Un pur bonheur !


Chez Francis
Jeudi 25 juin 2009, déjeuner
Cala d'Orzu (Corse)
Menus : 17€ - 19€
Avec qui : amours, amis, famille

La paillotte "Chez Francis" est désormais reconnue pour ses délicieux poissons grillés et si de la fumée s'échappe du grill ce ne sera pas un gendarme pris la main dans le sac mais plutôt un denti, un barracuda voire des langoustes que l'on apprête.
A s'en pourlécher les doigts !



A Merendella
Mardi 23 juin 2009, déjeuner
A Merendella, Soccia (Corse)
Menus : 25€ - 30€ - 35€
Avec qui : amours, amis, famille

Vous ne regretterez pas de vous être aventurés (ô joies des routes de montagne corses!) dans la charmante vallée du Liamone (au nord d'Ajaccio).
A bon port, vous serez d'abord émerveillés par votre spectaculaire salle à manger : une tonnelle, des tables simplement dressées dans un jardin à l'ombre d'arbres fruitiers, le petit potager où Michel Caprino puise ses produits et... une vue grandiose sur la montagne.
Savourez ensuite la quiétude de ce village du bout du monde car les charcuteries sont exceptionnelles et la cuisine corse revisitée avec justesse.
Le paradis ne semble plus très loin...

mardi 2 juin 2009

L'Atelier de Jean-Luc Rabanel

Dimanche 31 mai 2009, déjeuner
L'Atelier de Jean-Luc Rabanel, Arles (13)
Menus : 45€ (menu Création en sept services) - 75€ (menu Emotions en treize services)
Avec qui : amours

Attention, cuisine haute-couture : ultra-créativité et maîtrise ébouriffante à partir d'une base déroutante de simplicité (produits bio de saison, fleurs et herbes fraîches et aromates tout juste cueillies).

On retiendra l'éblouissant contraste d'un gaspacho ambivalent : d'une part le croquant et la suavité d'un gaspacho amandes et ail blanc et d'autre part la fraîcheur acidulée d'un sorbet gaspacho tomates et cerises, vinaigrette de cerise.

Autre expérience sensorielle stupéfiante derrière un jeu sur les textures et les températures ainsi qu'une partie de cache-cache entre suavité et acidité : un gâteau sablé qui craque sous une douceur de thon rouge ultra-fondant, une glace au citron jaune qui pétille et finalement la ciboulette et un zeste d'huile d'olive qui amènent une note confite au citron.

On n'avait pas été bluffés à ce point depuis Bras, c'est dire !

Les Akolytes

Vendredi 29 mai 2009, dîner
Les Akolytes, Marseille (13)
Carte : 20€ environ
Avec qui : amours, amis

Une fin de journée presque en été, quelques bateaux qui paressent sur la mer à perte de vue et un soleil couchant en toile de fond... un joli blanc du var pour vous accueillir joyeusement... le décor de cette charmante dinette à tapas est posé.
Côté cuisine, ça envoie des petits plats (façon tapas donc) bien balançés : cuissons au millimètre (ultra-fondants rougets sur non moins fondant risotto et parmesan), mariages détonnants (croustillantes sardines relevées par du wasabi) et influences méditerranéennes (notre coup de coeur pour les anchois sur pavé de boeuf bleu).
Les grincheux diront peut-être que la route passe juste devant et gâche la vue mais le service chaleureux et souriant puis le "so delicious" duo final chocolat noir/caramel salé ne manqueront pas de venir à bout de ces dernières réticences.

mercredi 29 avril 2009

La Maison de Campagne

Vendredi 15 septembre, dîner
La Maison de Campagne, Beziers (34)
Carte : 50€
Avec qui : amis

Un restaurant caché dans une petite cour à deux pas des arènes, un soir de septembre... le temps est doux...l'endroit accueillant...la déco "campagne" donc...l'accueil chaleureux...
Quand la carte arrive, première déception: le choix est un tantinet restreint. Il va l'être encore plus puisque plusieurs plats sont en rupture de stock.
Les prix se révèlent assez élevés (12 à 15 euros pour les entrées et 20 euros en moyenne pour les plats) et réellement surévalués pour un résultat correct, bon parfois, mais sans plus.
Et le clou du spectacle arrive en la personne du chef lui-même : un tour de table et de chant impromptu avec deux ersatzs de Gipsy Kings. Ce n'est pas totalement faux, mais les décibels couvrent un peu trop les conversations !
Après un petit moment de calme, deuxième partie du spectacle, seul et sans guitare tendance comique troupier : sketch improvisé sur le métier de restaurateur et la nationale 113 (comprend qui peut), parfois hilarant, il faut bien le reconnaître (à moins que ce ne soient les nerfs ou le vin).
Enfin, pour conclure dans la joie et la bonne humeur : tournée générale (un petit digestif) ! Mais apparement une coutume locale impose au chef de goûter le breuvage avant ses hôtes (au cas où), ce qu'il fera directement au goulot de la bouteille !
En bref, un repas correct, des prix élevés, un cadre sympa, et un chef (qui ne semble pas cuisiner fort heureusement) tout droit sorti de la 4ème dimension...et une soirée mémorable !
Nous avons aimé : le cadre, la purée, le vin
A améliorer : le prix, le choix très restreint
A débattre : l'animation proposée par le gentil organisateur

vendredi 24 avril 2009

L'envers du décor


Dimanche 6 avril 2009, déjeuner
L'envers du Décor, St-Emilion (33)
Menu : 19€, 22€
Avec qui : amis

Remettons les choses dans l'ordre : dans ce formidable resto-bar à vin, on se préoccupe d'abord de ce que l'on va boire. En l'occurrence, un superbe Soutard 2003 qui révèle déjà de merveilleuses dispositions.
Ensuite, on se laisse tenter, à juste titre, par un formidable et rustique panier de charcutailles. Puis, un amour de côte de veau, fondante et savoureuse...sa purée...ses pleurottes...à pleurer... C'est finalement simple le bonheur !

Moshi-Moshi

Samedi 4 avril 2009, dîner
Moshi-Moshi, Bordeaux (33)
Menus : 41€, 49€
Avec qui : amours

Le super plan attrape-fille nous avait-on dit...oui mais à condition que la fille en question ne soit pas vexée d'entrée de jeu de vous avoir montré sa culotte plus tôt que prévu ! La faute à une belle salle ambiance tamisée très zen mais un peu casse-gueule quand il s'agit de s'asseoir (banquette incrustées dans le plancher).
Rassurez-vous, la cuisine va vous permettre de rattraper le coup : assiettes assez spectaculaires, jeu sur les saveurs et les textures et produits au top de leur forme.
Un vrai bon restaurant japonais qui s'écarte des sentiers trop rebattus des insipides usines à sushis.

Gravelier


Vendredi 3 avril 2009, dîner
Gravelier, Bordeaux (33)
Avec qui : amours, amis, famille

Gravelier c'est juste la brasserie telle qu'on la rêve : couleurs pop, service cool and smile mais pro et une pointure aux fourneaux.
C'était juste un foie poêlé sur tartine craquante dans son jus de boeuf mais c'était trop bon.
Ensuite, comme un barbecue (bricolé avec du papier alu et sa braise de sarments de vigne) au bord du bassin avec vue sur l'océan : de croustifondants rougets vivifiés par l'acidité d'une petite réduction au vin rouge... Terrible !

lundi 5 janvier 2009

La Table de la Ramade

Mercredi 31 décembre 2008, dîner
La Table de la Ramade, Rabat les trois Seigneurs (09)
Menus : 18€, 24€ et 35€

Avec qui : amis, famille

Un réveillon au fin fond de l’Ariège ?!!! Tu n’a pas plus réjouissant comme programme ?
Vous voulez d’abord vous régaler en évitant le coup de massue habituel au moment de l’addition ?...
Nous voilà donc à 21h, le mercredi 31/12, à Rabat les 3 Seigneurs au pied des Pyrénées…à grelotter !
Mais rassurez-vous, la cuisine de Gregory Rodriguez, notre hôte, nous a très vite réconfortés.
Pour commencer, le très classique « miroir » de foie gras et confit de canard semblait tout à coup rajeuni par l’opportune acidité d’une fine robe de balsamique.
Ensuite ?... Rougets cuits à l’unilatérale et saint-jacques : cuisson parfaite pour le poisson et un délice de saint-jacques tout simplement à la croque-au-sel.
Puis vint (soir de fête oblige) un périlleux suprême de faisan farci aux châtaignes. Pas de fausse note non plus puisque la volaille fut tendre et savoureuse et gentiment accompagnée de pommes grenailles farcies au cabecou et cèpes poêlés.
Enfin le dessert (coque chocolat au lait, mousse au chocolat, feuillantine et biscuit dacquoise) conclut agréablement ce dîner.
Finalement, tout le monde a vraiment aimé cet équilibre entre créativité, maîtrise et franche générosité des assiettes (rappelez-vous, nous sommes en Ariège !!!).
Un réel bonheur donc de débuter l’année ainsi…